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Bulletin des Grands-Parents pour le climat Genève
Septembre 2024 · Mensuel
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EDITO
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Chèr·e·s ami·es, chers membres,
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Nous nous sommes réunis à Neuchâtel pour une séance de coordination nationale mercredi 28 août, cette séance où environ 40 membres des différentes sections étaient réunis.
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Les sujets abordés ont concerné notamment la gouvernance, particulièrement la redistribution des cotisations vers les sections régionales. Autre sujet abordé la votation du 24 novembre sur l’extension des autoroutes et les arguments pour voter NON.
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Nous avons tiré un bilan de l’action nationale 2024 sur l'Over Shoot Day et celle-ci sera reconduite en mai 2025.
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Autre point traité l’enquête sur les projets politiques concernant d'une part les veilles et d’autre-part l’alimentation. Peu de membres ont répondu à ce questionnaire en ligne et comme il ne se dégage pas de choix net le Comité national reprendra cette question et fera des propositions.
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Vous lirez dans la rubrique AGENDA que ce mois de septembre sera particulièrement bien rempli pour GPclimat-GE et nous espérons vous croiser en nombre lors de ces événements.
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Mais une date immanquable est la votation du 22 septembre car nous allons voter sur la biodiversité, notons que malheureusement les sondages actuels s'avèrent relativement peu encourageants.
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Alors tous aux urnes pour voter OUI pour marquer notre attachement à la vie sur terre.
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Jacqueline
« Jaclim » Lecocq
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PS Vous me voyez le bras en écharpe suite à une chute en montagne et cet édito a été dicté grâce à une application vocale, merci la technique :-)
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À lire dans ce numéro
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Agenda: Des dates à ne pas manquer
Humeur et réflexion : Les billets de Pierre Meyer et du Dr Jean Martin
Le dessin de Chappatte : On fond
Invitée : Yvonne Winteler, co-présidente Alliance climatique suisse, présidente Association Climat Genève
Humeur : L'exaspération de René Bonard
À lire absolument : Une sélection de livres et revues
Dans le rétro : Souvenirs, souvenirs…
Le saviez-vous ? Des brèves percutantes et impertinentes !
La salamandre m’a dit : L’extrait du mois de "Moins c’est moins"
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AGENDA
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Ce mois-ci l'agenda est particulièrement chargé pour Gpclimat-GE, voyez plutôt:
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Les 13 et 14 septembre nous serons présents aux 50 ans des Avanchets avec nos ateliers didactiques,
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Le 15 septembre. Le Cyclotrain et le jeu de l’oie “Quel monde voulons-nous?” animeront le festival.
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Le 21 septembre. Nous participerons une nouvelle fois au Village des Alternatives d'Alternatiba Léman, à noter que comme chaque année le Village des Alternatives sera précédé d'une semaine d’ateliers, de conférences, et d’expositions.
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Si vous souhaitez donner un coup de main pour l’animation de l'un ou l'autre de ces évènements n'hésitez pas à contacter René, nous nous réjouissons par avance de votre présence!
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HUMEUR ET REFLEXION
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Puits de carbone : la panne de 2023
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Pierre MEYER
Journaliste
Membre du Comité de GPclimat-GE
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Au cœur de l’été, des Jeux olympiques de Paris et des températures caniculaires, le 30 juillet, une nouvelle glaçante est parue dans le quotidien Le Monde* : « les puits de carbone terrestres, composés des forêts et des sols, ont massivement chuté en 2023. Ils n’ont que très peu capté de CO2 (…) ». Les scientifiques, à l’origine de ce constat, avancent deux raisons principales pour expliquer ce phénomène aussi inattendu qu’alarmant. Il s’agit avant tout des incendies gigantesques qui ont ravagé le Canada et la Sibérie, ainsi que les sécheresses longues et répétées qui ont notamment affecté l’Amazonie, qui expliquent cet effondrement, momentané, peut-on espérer. Jugez plutôt. Alors que, bon an mal an, les forêts et les sols de la planète ont absorbé 7,3 milliards de tonnes de CO2 en moyenne cette dernière décennie, le chiffre est tombé entre 1,5 milliards et 2,6 milliards en 2023, après une année record en 2022 avec 9,5 milliards de tonnes de CO2 ! Or, les puits de carbone terrestres jouent un rôle majeur puisqu’ils absorbent jusqu’à 20% des émissions humaines.
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S’il devait se renouveler durant les années à venir, ce déficit abyssal compliquerait d’autant la lutte contre le réchauffement climatique que cela aboutirait à renforcer fortement la concentration de CO2 dans l’atmosphère, comme cela a été le cas en 2023 avec une progression de 86% !! par rapport à 2022.
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L’inquiétude des scientifiques est particulièrement palpable, car, selon l’un des auteurs de l’étude, « si cet effondrement se reproduisait dans les prochaines années, nous risquons d’observer une augmentation rapide du CO2 et du changement du climat au-delà de ce que prévoient les modèles ».
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On comprend mieux l’ampleur du risque que, dans le même temps, les océans ont parfaitement, et heureusement, joué leur rôle d’éponge à carbone (le puits de carbone océanique absorbe quelque 25% de nos émissions) et que les émissions liées aux activités humaines ont peu augmenté en 2023 (entre +0,1% et +1,1%). Cela dit, les canicules marines sont de plus en plus fréquentes (comme ces dernières semaines en Méditerranée), ce qui affaiblit le rôle de pompe à carbone des océans et la tendance de nos émissions est toujours à la hausse !
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La chute de la biodiversité menace gravement notre santé
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Dr Jean MARTIN
Médecin en santé publique (ancien médecin cantonal vaudois)
Membre de la Commission scientifique de GPclimat Suisse
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Il importe de souligner que la question de la biodiversité n'est pas simplement une préoccupation des amoureux des petites fleurs ou de la faune. Les recherches scientifiques récentes montrent combien son affaiblissement actuel a des conséquences très larges, en particulier pour notre santé.
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J'ai eu l'occasion de visionner en avant-première "Vive les microbes !", qui passera cet automne sur la RTS et d'autres chaînes francophones. Film de Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice française de haut vol. Elle a marqué déjà par "La fabrique des pandémies " (2021), qui montrait dans le monde entier comment la disparition des modes de vie traditionnels, la montée de l'agriculture industrielle, l'urbanisation galopante, sont étroitement liées à l'émergence de la pandémie COVID (et à celles qui suivront très vraisemblablement - les scientifiques sonnent déjà l'alarme).
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Dans "Vive les microbes!", elle se concentre sur le rôle absolument essentiel joué par notre microbiote, en fait nos microbiotes (intestinal, nasal, cutané ...) .Par ce terme, on parle des milliers de milliards de bactéries que nous portons (quantités qu'on peine à imaginer mais nous les hébergeons): un ensemble de microorganismes extrêmement diversifié mais que notre mode de vie actuel appauvrit gravement.
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Un exemple frappant: il y a des années que, empiriquement, les pédiatres notamment se sont avisés qu'il y a beaucoup plus d'asthme et autres allergies chez les enfants des villes que chez les campagnards. M.-M. Robin, en Franche-Comté voisine et dans les pays anglo-saxons, rencontre les médecins et autres chercheurs qui le démontrent scientifiquement. Le contraste est très clair: chez ceux qui vivent dans un milieu près de la nature, à son contact, exposé à de multiples bactéries, champignons et autres "poussières", la fréquence des allergies est beaucoup plus basse que chez les citadins.
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LE DESSIN DE CHAPPATTE
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© Chappatte dans Le Temps, Genève, 19 août 2023
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On fond sous un dôme de chaleur
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Il faut un OUI massif le 22 septembre
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Yvonne Winteler
Co-présidente Alliance climatique suisse
Présidente Association Climat Genève
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« La terre nous appelle » - voilà ce qu’évoquait pour moi l’initiative biodiversité. Pas la terre au sens de notre planète, mais la terre brune, nourricière, humide. Vivante, support, avec l’eau et la lumière, de toute vie. Terre et eau que nous devons protéger si nous voulons continuer à vivre une vie riche, pleine, partagée avec une multitude d’autres êtres vivants – des gentianes et des arbres, des mouches et des papillons, des chauves-souris et des renards…
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Et puis j’ai entendu l’interview « Rösti » sur la matinale. Un vrai tissu de mensonges ! Du coup je me dois de les rectifier. La poésie, ce sera pour après. Ecoutons donc notre conseiller fédéral en charge de l’environnement (en italique ci-dessous) :
« On fait déjà beaucoup pour la nature, la biodiversité (…) il faut quand même savoir qu’on a pu arrêter dans les dernières années ce déclin, on est arrivé à protéger plus des espèces, plus d’insectes, (…) on a par exemple 960 cigognes »
Non, Monsieur le Conseiller fédéral, nous n’avons pas arrêté le déclin des espèces, ni en Suisse, ni ailleurs. Au contraire, les scientifiques nous disent que nous sommes au début de la sixième extinction de masse.
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« On a des biotopes, là on peut presque pas investir (…) Si on prend toute la forêt, là on peut pas investir (…) ça nous donne des problèmes avec les investissements, par exemple aussi dans des énergies renouvelables qui est utile pour protéger le climat »
Monsieur Rösti, l’argent ne mesure pas tout. Un biotope ou une forêt, c’est aussi un investissement - dans le futur. En plus de la biodiversité, ces puits de carbone protègent le climat. Et pour augmenter les énergies renouvelables, nous avons surtout besoin de panneaux solaires sur tous les parois et toitures. Cela représente un potentiel énorme, tout à fait compatible avec l’initiative biodiversité.
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Semaine malheureusement sans surprise avec le Conseil fédéral qui voyage entre déni et tentative de nous enfumer!
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Le CF est dans le déni et tente de nous enfumer concernant le jugement de la CDEH vis-à-vis de la plainte des des Aînées pour la protection du climat.
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Il vient de déclarer qu'il ne voyait pas de nécessité à renforcer sa stratégie climatique en prétextant que la Suisse satisfait aux exigences de l'arrêt en matière de politique climatique. sans apporter de preuves scientifiques pour justifier ses arguments.
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Encore une tentative de nous enfumer en essayant de nous faire croire qu’en rajoutant des voies aux autoroutes on roulerait vers un monde meilleur. Les arguments contre cette folie qui coûterait 5,3 milliards pour satisfaire les lobbys de l’automobile sont indiscutables et irréfutables. Grâce à un référendum qui a récolté plus de 100 000 signatures en 100 jours nous voterons le 24 novembre contre ce délire.
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Concernant le nucléaire, ça c’est le pompon! Albert Rösti, veut nous faire croire que le nucléaire sauvera la Planète! Alors que l’on sait que le nucléaire n'a aucun avenir à court et moyen terme. Là aussi les preuves ne souffrent aucune contestation, jugez plutôt l’EPR de Flamanville (centrale de “nouvelle” génération). Débuté en 2007 le chantier devait durer cinq ans, pour un coût de 3,3 milliards d’euros. Il aura duré près de dix-sept ans, pour une facture désormais estimée à 19 milliards. EDF vient de demander l’autorisation de démarrer avec un couvercle fissuré, qui ne sera remplacé qu’après le premier cycle d’exploitation et il deviendra alors le plus gros et lourd déchet nucléaire de faible et moyenne activité. Quant à la centrale EPR d’Hinkley en Angleterre qui aurait dû être achevée en 2017, elle pourrait entrer en fonction au mieux en 2029 voire 2031 et elle va battre un record du monde: elle devrait coûter 40 milliards!
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Cerise sur le gâteau on nous fait miroiter des centrales au Thorium, prétendument plus efficientes, moins polluantes. Mais on sait déjà qu’il faudrait plus de 15 ans après l’autorisation de construire et des sommes délirantes en recherche et développement. Alors encore une tentative d’enfumage?
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Bon je termine ce billet d’exaspération par la position du Conseil Fédéral sur l’initiative BIODIVERSITÉ qui, d’après lui, va trop loin et rate sa cible. Le CF ose prétendre qu’une acceptation de l’initiative limiterait fortement la production (durable) d’énergie et de denrées alimentaires,… Dans la rubrique “INVITÉE” Yvonne Winteler nous explique que le CF tente une nouvelle fois de nous enfumer et je me pose une question sur un des arguments du CF: “La Confédération dépense déjà quelque 600 millions de francs par an pour la biodiversité, si l’initiative devait être acceptée cela entraînerait des coûts supplémentaires de plus de 400 millions par an”. Bon, je fais le total: 600 + 400 millions = 1 milliard, non? En rapport le budget de l’armée est de quelques 4,9 milliards!
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Bon, tout cela ne doit pas nous décourager mais doit renforcer notre volonté de lutter sur le terrain et dans les urnes!
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Pour un soulèvement écologique
Dépasser notre impuissance collective
Camille Etienne
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Dans cet essai, Camille Étienne identifie les mythes qui nous entravent : éco-anxiété, fracture générationnelle, déclic, fausses peurs. Les paniques morales n’ont qu’un dessein : nous distraire de la peur qui devrait nous habiter et pourrait nous pousser à désobéir, ralentir ou cesser de coopérer.
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Camille Étienne défend une écologie libératrice, portée par une puissance collective et démocratique. L’inertie est une légende, et la potentialité d’un soulèvement en est la preuve.
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L'Obs. Hors-série N° 117 - Grand Format
Penser l'écologie - Le temps de l'action
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Une lecture passionnante pour finir l'été moins anxieux·se.
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Un hors-série qui veux "apporter à tous ceux qui qui se soucient de l'avenir de la Planète... de quoi transformer leur inquiétude en puissance d'agir".
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Vacances malignes: Pourquoi ne pas découvrir Lubjana en train
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Encore quelques jours de vacances, alors pourquoi pas vous rendre à Ljubljana? Capitale de la Slovénie, Ljubljana est une référence en matière d’écologie. Des trains de nuit, au départ de Zurich, permettent de rejoindre la capitale slovène. Bien que le trajet soit long, Ljubljana se distingue par une caractéristique majeure : elle est reconnue comme la ville la plus verte d’Europe et le dépaysement est assuré.
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Patagonia répare et aide à réparer, c'est un vrai geste écolo
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Patagonia marque leader de vêtements de montagne éco-conçus s'engage à réparer ou à vous aider à les réparer à l'aide de tutos. Ça vous branche? alors consultez le site.
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Premier recensement de la biodiversité en France
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Dans le cadre de la "stratégie nationale biodiversité" (SNB), mise en place en 2023 par le gouvernement afin de "sauvegarder la nature et stopper l’effondrement du vivant à l’horizon 2030", un premier recensement exhaustif de la biodiversité doit être réalisé d’ici à 2027 partout en France, en utilisant les technologies de l’ADN environnemental.
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L'EPFZ va stocker dans le fer l'hydrogène produite par l'électricité solaire excédentaire en été
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Cette technologie novatrice devrait simplifier le stockage et ainsi en réduire le coût.
D'ici à 2026 un cinquième du campus pourrait être ainsi alimenté en hiver. Ouf enfin une bonne nouvelle!
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Soutien du lobby agricole pour le tabac
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La Suisse compte encore environ 120 producteurs de tabac. Une plante qui pousse très mal dans nos régions mais les producteurs touchent des subventions annuelles et l'industrie du tabac s'engage à acheter toute la production à un prix fixé à l'avance ! Ça vous étonne?
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Financement vert dans les pays émergents
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Une grande majorité des banques dans les pays émergents ne participent qu'à la marge au financement liés au réchauffement climatique ou à l'adaptation des sociétés pour y faire face, a estimé jeudi un rapport de la Banque mondiale.
Selon les données de l'institution basée à Washington, plus de 60% des banques installées dans ces pays, dont le PIB par habitant est compris entre 1.136 dollars et 13.845 dollars, consacrent moins de 5% de leurs investissements vers des entreprises ou actions ayant un impact positif en terme de climat.
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Le monde de l'aviation est fou! Vous en voulez une nouvelle preuve?
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Pour compenser le déséquilibre des avions de Swiss, il faudra les lester, et augmenter les émissions de CO2.
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Pour ajuster le surpoids lié aux nouveaux sièges installés en première classe dans les avions de la flotte Swiss, des plaques de plomb entraîneront un poids supplémentaire, ce qui devrait augmenter la consommation de carburant et donc les émissions de CO2. Les nouveaux sièges de première classe de Swiss sont trop lourds et provoquent des problèmes d’équilibre dans les avions. La compagnie prévoit d’installer des plaques de plomb pour corriger le centre de gravité dans les appareils concernés à partir de l’hiver 2025.
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La Commission Européenne poursuivie
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Deux organisations de défense de l'environnement ont décidé de poursuivre la Commission européenne devant la justice de l'UE pour avoir assigné aux Etats membres des objectifs climatiques "insuffisants", de nature à violer l'engagement de l'Accord de Paris de 2015 sur le réchauffement de la planète.
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Sports outdoor : souvent pas très écolos!
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On imagine souvent à tort que le sport pratiqué en plein air rime volontiers avec respect de l’environnement. Il n’en est rien si l’on considère des activités telles que :
Le ski de piste: la neige artificielle consomme énormément d'eau et d'énergie. Elle modifie la flore, perturbe la faune, et les installations nécessaires à sa fabrication défigurent le paysage.
L’escalade : l’utilisation de magnésie pollue la flore environnante et nuit à la faune locale.
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Le golf : la quantité d’eau nécessaire à son entretien n’a rien de green.
Le tennis: ses balles ultra-polluantes le place dans le top 5 des sports les plus mal notés…
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Alternatiba Léman 2016
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Dépôt du référendum Jeudi 15 août
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Non à la hausse des tarifs TPG !
Nous avons participé et nous étions présents!
Une belle mobilisation, issue d’associations, de partis et de syndicats a permis de faire aboutir le référendum.
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Faites du vélo à Echandens
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Invité par le groupe GPclimat d'Échandens, le Cyclotrain a animé l'événement.
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Vélo électrique
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Le vélo à assistance électrique (VAE) est un moyen de transport formidable. Enfin, lorsqu’il remplace les voitures et les motos… ce qui est rarement le cas. Connaissez-vous une seule personne ayant troqué sa Mercedes contre un vélo électrique ? Le VAE est l’archétype de tous ces produits prétendument écolo : il s’agit juste d’un nouveau bien de consommation qui vient s’ajouter à tout ce que nous possédons déjà.
L’engouement actuel pour le vélo a surtout pour effet d’effrayer le gibier même dans les contrées les plus isolées. Le coronavirus a peut-être favorisé l’adoption du vélo électrique pour aller au travail – mais à la place des transports publics, pas de la voiture. Ce choix, aussi compréhensible qu’il puisse paraître, est une mauvaise affaire pour l’environnement car, à l’échelle individuelle, le vélo électrique pollue plus que le train par kilomètre parcouru. La trottinette électrique, dernière mode en matière de mobilité, n’échappe pas à ce constat : au lieu de remplacer les taxis, comme on le prétend, il y a de grandes chances qu’elle séduise surtout les piétons. Conclusion : marchez ou utilisez un vélo ordinaire. Tant que votre condition physique vous le permet.
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Mathias Plüss, "Moins, c'est moins!", Editions de la Salamandre, 2023.
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Vous pouvez commander ce livre ici.
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Rédaction, édition : René Bonard, François Filliettaz
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