
Corinne Divorne
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Prendre soin du soi vivant dans et avec tous ses écosystèmes.
Le corps, notre premier environnement, c’est le plus intime. Il nous faut le choyer, en prendre soin. Pour cela nous devons en prendre connaissance, comprendre ses fonctionnements et aller avec lui en tenant compte, non pas de ce que nous souhaitons, mais bien de ce qui est.
Puis, autour du corps, viennent les proches, la famille, les amis, les voisins, les collègues, la région, et enfin la Terre. Tout cela est intimement lié.
Si l’éco-anxiété est une réponse naturelle aux situations de crise que nous vivons actuellement, elle n’est pas une fatalité et ne doit pas nécessairement prendre la forme d’une impuissance, d’une dépression ou d’une sidération.
Comprendre les phénomènes biologiques inscrits en nous, l’articulation ou les co-influences ente le corps et les pensées est sans doute une des clés qui permettent de vivre avec ces réalités et de nous accompagner avec bienveillance et robustesse.
Cette évidence s’est imposée à moi très jeune, quand je me suis engagée dans le métier d’infirmière pour soulager et accompagner. J’ai passé l’essentiel de ma carrière d’infirmière dans les soins palliatifs, les maladies chroniques et l’aide aux personnes victimes de violence aux Hopitaux universitaires de Genève. En même temps, en côtoyant ces patient·e·s j’ai beaucoup appris, et même si j’ai accompagné des souffrances, j’ai pu le faire dans la joie.
Par la suite, j’ai poursuivi dans l’enseignement et la formation pour comprendre les processus qui permettent l’apprentissage. Entre 2000 et 2010, j’ai étudié des approches liant le corps et l’esprit : la méditation, l’entretien d’explicitation et le focusing. J’ai commencé à travailler en éducation thérapeutique des patients pour l’Assurance Invalidité et je me suis formée à la Mindfulness. Tout d’abord à la prévention de la rechute dépressive -MBCT-, puis à la réduction du stress. J’enseigne depuis lors ces programmes, où il est question de comprendre le fonctionnement de la biologie du stress et de ses manifestations, comme l’anxiété et la sidération.
Il s’agit de ralentir pour mieux observer et comprendre; et de ce constat, pouvoir passer à l’action. Dans un premier temps en nous accompagnant, du mieux que nous le pouvons dans une écologie de l’être pour nous ouvrir et nous rendre plus fort·e face à l’imprévisibilité du monde.
Aujourd’hui, plusieurs fois grand-mère, libérée des contingences financières, je peux aller vers ce qui me plaît et compte pour moi. Je garde une activité autour de la compréhension de la biologie du stress, de ses interaction entre le corps et l’esprit, propose des formations qui répondront, par exemple, à la paralysie que beaucoup d’entre nous ressentent face à l’action nécessaire pour le climat.
En réponse à l’eco-anxiété, je propose donc aux grands parents pour le climats quelques places, gratuites, dans mon prochain cours Mindfulness based stress reduction -MBSR qui commencera le 7 mai 2025.
Pour vous inscrire : https://www.pleine-conscience.ch/programme-mbsr-de-8-semaines/