
Marie-Luce Storme
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En 2017, j’entr’aperçois une évidence : la participation citoyenne est et sera un élément essentiel pour changer nos sociétés. C’est la valeur au cœur de la création de S.T.O.R.M.E. Un bonheur n’arrivant jamais seul, cet acronyme, issu de mon nom de famille, reprenait tous les domaines où j’avais appris à œuvrer.
Tout d’abord, le S. pour l’espace et le T. pour les territoires. Géographe de formation, formée à l’innovation dans la gestion de projet territoriaux au M.I.T., je m’attèle à la transformation des espaces, des interstices et des friches en territoires de vie. Avec le petit « O » de « office » qui tombe à point nommé pour montrer qu’il y a un ancrage à Genève.
Le R. de la recherche, c’est la raison d’être. En devenant un véritable laboratoire indépendant de recherche – action dans les territoires urbains, je veux légitimer la perception et le vécu avec, par et pour des citoyen·ne·s qui subissent le changement climatique dans un contexte de densification des villes.
Vient le M. pour Média, et là, c’est une histoire à la fois de passion pour le cinéma, et une corrélation entre l’espace terrestre et l’espace cadré d’une caméra. En travaillant avec des collectifs à la réalisation de leur média, nous jetons une autre lumière sur leur parcours, sur leurs luttes et leur vision du monde : une autre manière de faire entendre des points de vue qui ne sont pas toujours audibles dans le brouhaha politique.
Pour terminer cet acronyme, il y a le E… éducation, expression, expérimentation, le E est la lettre de tous mes Engagements : co-construire des savoirs sur l’Environnement, permettre l’Expression des Élans citoyens, des innovations sociétales et des ressentis enfouis. Puis expérimenter, se tromper et réessayer jusqu’à ce nous parvenions ensemble à ajuster nos pratiques pour devenir plus résilient·e·s et vivre ensemble dans les limites planétaires.
De ces trois domaines émergent souvent des collaborations extraordinaires comme celle qui se poursuit avec les Grands-Parents pour le Climat – Genève, avec l’Université de Genève, le Département du Territoire, des associations engagées dans les transitions urbaines ou des coopératives d’habitation qui ont à cœur d’innover et de rénover nos modes d’habiter. La diversité des initiatives que je rencontre et que j’accompagne avec des outils de gouvernance partagée et de communication non-violente me redonne souvent l’espoir que l’humain retrouve une place respectueuse dans la chaîne du vivant.