Le début d’une année est l’occasion de formuler des vœux mais c’est l’occasion de rappeler la création il y a dix ans, grâce à l’impulsion des Artisans de la transition, de l’association Grands-parents pour le climat. Vous pourrez lire le mot du co-président Jean-Yves Pidoux partagé entre inquiétude et espoir pour notre organisation faîtière forte d’une quinzaine de sections régionales et de plus de 2000 membres, c’est une vrai force politique qu’il nous appartient de stimuler.

L’année 2025 sera l’occasion de « fêter » les 10 ans des accords de Paris à la COP21 et cela nous permettra d’évaluer les résultats tangibles que cette grand’messe de la bonne conscience des états signataires auront apportés à la sauvegarde de notre Planète.

GPclimat-GE s’engage à soutenir quatre initiatives, que GPC-CH soutient également sans réserve.

Par conséquent, nous vous invitons à cliquer sur les liens de chacune. Vous y trouverez beaucoup d’informations détaillant les buts des initiatives, des arguments vous permettant de mobiliser autour de vous, des dates et lieux pour vous joindre à des groupes de bénévoles qui récoltent des signatures, et bien sûr des demandes de dons.

Après avoir savouré la victoire du non à l’élargissement des autoroutes le 24 novembre, refus soutenu davantage par la gente féminine que masculine et entendu les menaces de rétorsion proférées par ceux qui souhaitent punir la Romandie d’avoir refusé l’initiative alors qu’elle revendique depuis longtemps à Berne une attention plus soutenue dans le domaine des transports, rappelons qu’ Albert Rösti souhaitait retenir avant la votation, le rapport de la Confédération sur les coûts externes du transport motorisé privé s’élevant à 19 milliards de francs, rapport finalement publié et qui met en évidence les effets sur l’environnement, la santé, etc.

Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que l’élargissement du tronçon d’autoroute de quatre à six voies entre Genève et Nyon, soumis au vote populaire du 24 novembre, ne va fondamentalement rien changer au problème de saturation affectant ce secteur.
En effet, les bouchons récurrents aux heures de pointe ne vont pas disparaitre, ils vont simplement se déplacer à l’entrée, voire dans les agglomérations desservies par ce tronçon. Elargir un tuyau, pour faire passer davantage d’eau, peut sembler logique, mais encore faut-il prendre soin d’adapter également la façon dont va pouvoir s’écouler le surplus de liquide, en amont et en aval.